A quoi sert un coach mental ? Objectifs visés, travail à effectuer et résultats attendus
C’est vrai, concrètement à quoi va vous servir un préparateur mental, aussi appelé coach mental et en quoi peut-il VRAIMENT vous aider ? A l’instar d’un préparateur physique, qui est spécialisé sur la préparation du corps, le préparateur mental est LE spécialiste du cerveau des sportifs ! Son rôle est de vous aider à reprendre le contrôle de votre mental.
Grâce à la mise en place d’outils, vous pourrez vous conditionner avant votre échéance et vous remobiliser rapidement en cas de problèmes. Terminé l’état d’esprit fluctuant, grâce à la préparation mentale vous ne laisserez plus rien au hasard : confiance, motivation, émotions, concentration…
Sommaire
Le rôle du coach mental
Si on devait résumer notre métier de coach mental en une seule phrase : entraîner les compétences de votre cerveau et les optimiser pour améliorer vos performances et atteindre vos objectifs.
Et la comparaison avec les muscles fonctionne bien. Grâce à la répétition et à des méthodes efficaces, notre cerveau va apprendre, le mental se renforce et les efforts finissent par payer.
Quels sont les résultats espérés ?
Ils vont principalement dépendre de votre objectif et du temps que vous vous donnez pour les atteindre.
Voici quelques exemples :
- Devenir aussi bon en compétition qu’à l’entraînement
- Retrouver du plaisir
- Développer sa confiance
- Améliorer ses résultats
- Passer un palier / un cap
- Retrouver sa meilleure forme après une blessure
- Devenir professionnel
Comment se déroule une préparation mentale ?
Le travail avec un coach mental peut se faire en individuel ou en groupe. Ici je vous décrit la méthode que j’utilise pour faire une préparation mentale en accompagnement individuel avec mes clients. J’aime quand c’est simple et efficace. J’essaie de m’adapter en fonction de la personne. C’est à dire que je me base sur la psychologie de l’individu et ses domaines de compétence naturelle pour aller ensuite dans les zones plus inconfortables.
Etape 1 : La première phase est de déterminer un objectif.
Si vous avez un objectif qui demande du temps, il sera alors divisé en étape de deux ou trois mois. Ainsi, chaque marche paraît beaucoup facile à franchir qu’un objectif énorme et lointain.
Etape 2 : définir de quoi vous avez besoin pour atteindre l’objectif fixé / déterminez ce qui pourrait vous en empêcher
Etape 3 : les exercices ! Un peu de théorie pour apprendre au sportif les fonctionnements du cerveau et des émotions. Beaucoup de pratique avec des exercices accompagnés pour travailler sur des blocages si nécessaire. Et l’apprentissage des techniques pour savoir se conditionner de manière autonome par la suite.
Etape 4 : à partir d’un plan d’entraînement, on détermine les semaines au calme, les semaines de mise en application dans des matchs, tournois ou épreuves sans enjeux. Puis avec un peu d’enjeu.
Etape 5 : la mise en pratique lors d’échéances importantes.
Les étapes sont simples. Chaque exercice vise le développement d’une capacité mentale grâce à la connaissance du cerveau et des domaines de compétences associées . Le travail effectué lors d’une préparation mentale vous fera évoluer aux entraînements, pendant les compétitions et bien souvent dans votre vie aussi.
Objectif et travail du mental
Plutôt que de parler “méthode”, je vais vous donner quelques exemples concrets. Je vais simplement changer le nom pour anonymiser les exemples.
Michel, 45 ans, joueur de golf :
Michel est cadre supérieur, il aime joué au golf. Son niveau est dans la moyenne. Il souhaite prendre plus de plaisir lorsqu’il joue avec des amis. Il veut toujours bien faire et se prend la tête lorsqu’il rate un coup. Il se frustre et cela lui gâche le plaisir.
Nous avons travaillé sur l’estime de soi pour que l’image qu’il a de lui même reste stable, peu importe le résultat. Et nous avons travailler pour renforcer son mental pour mieux gérer les émotions pour apprendre à évacuer la frustration et l’agacement lorsqu’il rate. Enfin, il a aussi appris quelques routines de conditionnement pour optimiser sa concentration avant de frapper la balle sans se prendre la tête. Ca lui a tellement plu qu’il s’est poser la question pour devenir lui même un préparateur mental.
Jérémy, 30 ans, joueur de rugby professionnel, revient de blessure :
Jérémy est dans le cas classique d’un joueur qui revient de blessure. Il a besoin de retrouver ses sensations, de reprendre confiance en lui et en son corps après une grosse blessure qui l’a écarté des terrains plusieurs mois. Même s’il ne l’a jamais dis, je me suis rendu compte qu’il avait “peur d’avoir peur” de se blesser de nouveau.
Nous avons travaillé sur la confiance grâce à l’hypnose, sur des ancrages positifs et sur la relation corps / esprit. Grâce à un planning bien étudié, la montée en puissance s’est faite toute seule et chaque “micro” objectif a été réalisé avec succès.
Alan, 12 ans, joueur de tennis et surdoué
Alan est déjà classé 15/1 malgré son jeune âge. Il lui arrive parfois de péter les plombs et il déteste jouer contre les joueurs de son niveau voir un peu moins forts. Il lui arrive trop souvent de perdre des matchs faciles.
Nous avons fait un gros focus sur la gestion des émotions, l’estime de soi, la concentration et la motivation. Nous avons eu beaucoup de discussions en parallèle pour l’aider à “grandir” dans sa tête.
Ibrahim, 14 ans, jeune talent au football :
Ce jeune joueur s’est adressé à moi avec sa famille pour savoir la préparation mentale pourrait l’aider à devenir joueur de football professionnel. Il est en sport étude et passe sa vie à jouer au foot. Il commence déjà à se faire repérer par des centres de formation de club de ligue 1 . Lors de notre premier entretien, il y avait beaucoup de demandes : avoir confiance en soi pour mieux utiliser ses capacités, gestion des douleurs dues à sa croissance, avoir plus de charisme et prendre le leadership du groupe sur le terrain, avoir le mental dans les matchs importants… En fait, ce jeune joueur a déjà toutes les qualités, mais il n’en a pas encore conscience. Il a juste besoin de temps pour continuer son développement et d’un coup de pouce pour que ses qualités s’expriment pleinement.
Donc, nous avons travailler sur beaucoup de choses, afin qu’il ait une vraie “culture” du mental. Le suivi s’est inscrit dans la durée et nous avons eu beaucoup de sessions de discussion en plus du coaching habituel.
Bryan, 21 ans, étudiant en droit :
En fait, ce jeune étudiant n’est pas sportif. Mais il prépare un grand concours. Il est souvent très stressé, se rend malade plusieurs jours avant et lorsqu’il s’agit des épreuves orales, il lui arrive de perdre ses moyens.
Nous avons appliqué la recette comme si ce concours était un tournoi à gagner. Nous avons travaillé sur l’estime de soi, la confiance et les émotions. Il a appris beaucoup d’exercices pour canaliser ce stress et évacuer les excès.
A qui le coaching mental s’adresse ?
La réponse est courte : à tous ce qui en ont envie.
Autrement dit, la préparation apporte toujours quelque chose, peu importe l’âge et peu importe la discipline.
De meilleurs performances à tous âges
En général, il est préférable d’attendre 12 ans pour démarrer mais si ce n’est pas une règle absolue. Le principale est d’avoir envie de progresser, envie d’apprendre et prêt à explorer une autre forme d’entraînement.
Pour les sports individuels ou collectifs
Pas de restriction sur les sports. L’impact du mental est capital dans beaucoup de domaine.
Sport individuel : tennis & golf et course à pieds sont les plus fréquents car ils sont les plus répandus en France. Mais ça fonctionne très bien pour le badminton, le cross-fit …
Sports collectifs : football, rugby, handball etc…
Sport d’endurance : running de type marathon, thriatlon, vélo . Il y a une dimension de l’effort et de la gestion de la douleur qui est capitale.
Pour les pratiquants loisir, les compétiteurs, les professionnels de haut niveau ou les jeunes talents
La préparation mentale convient aussi bien aux sportifs de haut niveaux qu’aux amateurs qui souhaitent s’améliorer.
On retrouve des axes de travail similaires dans les deux cas. Il est possible de travailler son mental pour les prochains jeux olympiques comme pour la prochaine compétition départementale.
Le plaisir, la motivation, l’envie ou la gestion de la pression existe qu’on soit pratiquant loisir ou un grand compétiteur.
Pour les professionnels en entreprise
Le besoin d’être performant se retrouver aussi dans les entreprises. Il est donc de plus en plus fréquent de faire appel à un coach mental en entreprise pour intervenir sur des demandes comme la motivation, la cohésion d’équipe, la confiance en soi, la prise de parole en public…
Quel prix ?
Pour un accompagnement individuel, vous retrouverez tout sur la page des tarifs, ainsi qu’une description des coachs de l’équipe.
Les stages sont en général sur devis ou via notre partenariat avec Mental Camp.