Conseils préparation mentale

Préparation mentale pour les jeunes sportifs, adolescents et jeunes adultes

Les jeunes sportifs ont tous envie d’atteindre leur plein potentiel et briller en compétition pour atteindre le haut niveau. Derrière chaque réussite se trouve généralement un investissement important dans la technique, dans le physique et dans le mental. Malheureusement, le dernier point est encore mis de côté. Heureusement les choses évoluent, en témoigne votre présence sur cette page. Vous verrez que le coaching mental des jeunes ressemble énormément à celui des adultes, un des seuls prérequis est la motivation. Au programme, travail sur la confiance en soi, l’affirmation de soi, la gestion du stress, le plaisir en compétition etc.

Les spécificités du coaching mental des jeunes sportifs

On va pas tourner autour du pot, il y a peu de spécificités. Un jeune a autant, voir plus de capacité qu’un adulte, car il a cumulé moins d’apprentissages négatifs. Ils ont une capacité à apprendre qui est extraordinaire et ils ont une force intérieure qui est souvent sous estimée par les adultes.

Donc même programme, la grande différence sera la cohésion à avoir avec les parents et les coachs, on en reparle plus bas.

Le prérequis pour les jeunes sportifs

Pour travailler correctement en préparation mentale, je vérifie surtout deux aspects. La motivation du sportif à vouloir progresser dans son sport et s’impliquer dans le travail. Et l’envie, le souhait ou la curiosité de travailler l’aspect mental.

Dans les deux cas, cela revient à vérifier si le jeune sportif a envie de travailler. En effet, sans cette envie, on ne fera rien de très intéressant. Mais, s’il y a cette envie de travailler pour son sport et cette envie de bosser tous les aspects, dont le mental, on pourra aller très loin.

C’est d’ailleurs l’occasion d’évoquer un autre point. Peu importe le “niveau mental” à la base. Avec cette motivation, j’ai assez de recul avec plus d’une centaine se sportifs coachés pour dire qu’on peut aller très loin. Chaque sportif a les capacités d’avoir un super mental ! La seule chose qui va changer d’une personne à l’autre, c’est la définition du “mental d’acier”. Certains vont être plutôt serein, dans le calme, dans la détermination. D’autres, à l’opposé, seront de vrais volcans d’émotions. Peu importe, on va faire avec la personnalité et utiliser l’énergie présente pour l’orienter vers les résultats.

Les aspects du mental à travailler

  • Gestion des émotions et du du stress

Ici on va travailler deux aspects. Apprendre à diminuer le stress, à la fois en travaillant les déclencheurs, ce qui va empêcher le stress d’arriver. Et à la fois sur les moyens de le réduire lorsqu’il est présent. Car il n’est pas toujours possible de faire disparaitre le déclencheur. A noter que le stress n’est pas une mauvaise chose, c’est l’excès de stress qui est souvent problématique.

Quant à la gestion des émotions, je vais aider le sportif à les identifier, à les comprendre et à en faire quelque chose d’utile. Grâce à certaines techniques comme le carré magique ou les ancrages, il est possible de se conditionner dans une émotion positive et utile pour la réussite.

  • Confiance en soi

C’est un grand classique. Ici on va retrouver des similitudes avec le point précédent, avec la possibilité de se programmer la confiance sur demande avec les mêmes techniques.

On peut aussi travailler les objectifs et les paliers pour les atteindre. En effet, découper les grands objectifs en étapes plus petites va créer des paliers ce qui va grandement renforcer la confiance avec les petits succès cumulés.

  • Affirmation de soi

Il s’agit d’aider le jeune à mieux se comprendre. On va travailler ses valeurs, ses moteurs, ses besoins, identifier et écrire ce qui lui plait dans le sport qu’il pratique. On peut également travailler ce qu’on appelle les croyances limitantes.

  • Travailler le plaisir de faire de la compétition

Quand on fait de la compétition, ce n’est pas par hasard. Il y a toujours une raison, un objectif. Il faut aussi le relier avec ce que le sportif aime le plus dans son sport.

Et en plus, on va travailler à désactiver la croyance qu’il faut être trop sérieux ou tout le temps sérieux en compétition. Non, non et non ! Il faut faire le job, Oui ! Mais amis sportifs, arrêtons d’être ch***t en compétition. Le but du jeu est de retrouver le même plaisir et le même comportement qu’à l’entrainement.

  • Renforcement de la résilience

Les défaites ne sont pas des échecs. Comme disait Mandela, soit je gagne soit j’apprends. Dans la préparation mentale, c’est encore plus vrai. Avec certaines techniques, on va renforcer les apprentissages tout en éliminant les aspects négatifs et en renforçant la confiance en soi qui aurait pu être entamée par la défaite.

Ces techniques peuvent aussi être adaptées pour les utiliser en plein match ou en pleine compétition pour se reconcentrer après une erreur ou un fait de jeu.

  • Amélioration de la concentration

Enseigner aux jeunes athlètes des méthodes pour maintenir leur attention focalisée pendant les entraînements et les compétitions, telles que la technique Pomodoro, les exercices de pleine conscience ou les pauses régulières pour se ressourcer. En effet, pas besoin d’être tout le temps concentré, l’astuce est de savoir se concentrer rapidement lors des moments importants.

  • Renforcer la motivation

Pour améliorer et renforcer la motivation, on retrouve les mêmes leviers que précédemment. Rien de tel qu’un bon objectif SMART, c’est à dire spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et avec une temporalité raisonnable. En complément, remettons au centre des débats ce qui plait au sportif, ce qui l’anime, le “pourquoi” il fait ce sport.

Les problèmes souvent rencontrés

Ce chapitre fait écho au précédent. Ce sont les deux faces de la même pièce, d’un côté les problèmes, de l’autre les solutions.

L’implication des parents et des coachs

Il n’est pas nécessaire d’avoir une implication forte dans le coaching mental. Il est simplement nécessaire que les parents et le coach soient d’accord avec la démarche et soient au courant du travail effectué. Le but étant que tout cet entourage guide le sportif dans la même direction, sans consigne contradictoire.